dimanche 31 mai 2015

Ce qu'elle est pour moi

Elle est ma première pensée chaque matin et ma dernière pensée tous les soirs. Penser à elle est l'assurance de sentir mon cœur et mon esprit planer avec les plus beaux souvenirs de chaque instant passés avec elle. La connaitre, c'est l'aimer.

Elle était mon amie, avec qui je voulais tout partager, les rire et les sourires n'étaient jamais très loin. J'avais une entière confiance en elle, guidé par mon cœur, je me souciais d'elle d'une manière si profonde, que même si elle n'avait pas été mon amante, je l'aurai toujours respectée et aimée.

Elle était mon amante, son corps, l'objet de mes plus profonds désirs sexuels, et son cœur au centre de toute mes attentions. Elle était passionnée, intelligente, cultivée et tellement, tellement belle. Elle était mon amante, mais en essence, elle était mon Cœur, mon Tout.

Elle était ma soumise, pas par devoir ou par peur, mais bien par amour pour celui qu'elle servait. Être sous contrôle était ce qu'elle désire. Elle aimait être dirigée, disciplinée et récompensée. Surtout, elle voulait être inspirée. Sa nature était celle d'une soumise, servir et rendre les autres brillant, mais elle voulait être respectée et reconnue pour ses efforts. Seule une petite part d'elle voulait être fessée ou être guidée, la véritable force de sa soumission était sa capacité à se donner totalement à quelqu'un en qui elle a entièrement confiance. C'était un bonheur indescriptible d'être cette personne. Je dirigeais et protégeais ce choix de toutes mes forces.

Elle était mon amie, mon amante, ma soumise, unies par mon amour. Mon amour le plus profond. J'étais ébloui à son contact, par sa présence, son regard, son sourire, ses mots, ses idées et ses pensées. Elle était mon amour, et l'amour que j'avais pour elle était au-delà des mots ou des symboles.

 
Leonard Cohen -Dance me to the End of Love-

samedi 30 mai 2015

Venez

Venez,

Ressentez mon cœur.

Vous me pensez à vos côtés,

Alors que je suis au plus profond vous,

Ma main serrée sur votre cou.

Nos yeux entrelacés; respirations intenses.

Il transpire et respire,

Se soulève et empire

Entre vos ongles acérés.

Griffer, gémissez,

Criez, ne vous arrêtez pas de m'aimer.

Gémissez encore,

Aimez-moi plus fort.

Vous aimer alors que vous ne pouvez voir

L'eau de vos yeux,

Quand votre corps exulte.

Venez,

À une nouvelle interprétation de l'amour

Dans l'air, son subtile parfum en suspension.

Respirer le,

Tenez le proche de vos souvenirs.

Étendue, incapable de bouger,

Portez mon feu comme une seconde peau.

Vos mots en mémoire,

Du matin au soir.

Ressentez encore mon amour.

jeudi 28 mai 2015

Pour cent balles t'as plus rien

Mais pour 20 francs...
David Lafore

Que c'est bon t'entendre autant de légèreté le matin dans la voiture en allant bosser.

mardi 26 mai 2015

Je veux (3)

Je veux... Non, ce n’est pas cela.
Je dois ... Ce n’est pas cela non plus.
Je vais vous détruire dans l’instant,
Quitter le flou teinté d’une passion chaotique.
Je veux posséder le moment de telle manière
Que quelque chose en vous cède à mes désirs.
Je veux vous encapsulé dans mon emprise,
Laissez mes mains se poser sur ​​vous,
Comme une vague se brisant sur la plage.

Vainqueur et dominateur,
Attirée dans mon courant,
Vous serez dévorés âprement.
Placée sous mon autorité,
Ma faim sera rassasiée.

Je veux ..... Non, ce n'est pas seulement cela
Je dois ... Les besoins ne sont rien par rapport à cela.
Je vais… Sans aucun doute…
Vous possédez comme ma propriété.

Elle veut.


Elle ne veut pas d'un choix,

Elle veut aimer celui que je suis pour elle.

Elle ne veut pas d’un moyen de s’échapper,

Elle veut le lieu que je crée pour elle,

Exactement là où elle veut être.

Elle ne veut pas me dire non,

Elle veut que je lui donne une raison de ne pas le faire.

Elle ne veut pas décider,

Elle veut être en mesure de respecter mes décisions.

Elle ne veut pas me quitter,

Mais elle le fera si je lui donne une raison de le faire.

Elle veut être ma propriété, revendiquée et conquise.


Mais plus important encore, elle a besoin que je comprenne ce qu'elle veut sans jamais avoir à me le demander.

Donc, j’écoute, j’apprends et observe.

vendredi 22 mai 2015

Find what you love

"Trouvez ce que vous aimez et laissez-le vous tuer. Laissez-le vous aspirer entièrement. Laissez-le s'accrocher à votre dos et vous déprimer dans le néant final.
Laissez-le vous tuer et laisser-le dévorer vos restes.



Car toutes les choses vous tueront, tant lentement que rapidement, mais il est bien meilleur d'être tué par un amant."

-C. Bukowski -

jeudi 21 mai 2015

Vous pensez

Vous pensez qu'elle a besoin de votre domination,
Elle a seulement besoin de votre compréhension.

Vous pensez qu'elle a besoin d'une fessée, 
Elle a seulement besoin d'être étreinte.

Vous pensez qu'elle a besoin de se faire baiser,
Elle veut seulement être soutenue. 

Vous pensez qu'elle a besoin d'être nommée Salope,
Elle a besoin de s'entendre dire qu'elle est votre Princesse. 

Vous pensez qu'elle a besoin de vous, de votre sadisme, mais ce soir, elle a besoin d'une chose bien plus forte, elle a besoin de Vous, que vous preniez soin d'elle ainsi revêtue de sa tristesse.

Pour elle, la confiance est parfois le sentiment le plus sensuel, non pas la confiance quand vous la malmenez, mais la confiance qui persiste longtemps après.

Vous pensez qu'elle a besoin de vos perversions, mais elle a besoin de confiance, d'amour et de respect, sans avoir besoin de l'exprimer.

lundi 18 mai 2015

Avalanche

J'ai été pris dans l'avalanche,
J'y ai perdu mon âme;
Quand je ne suis plus ce monstre qui te fascine,
Je vis sous l'or des collines.
Toi qui veux vaincre la douleur,
Tu dois apprendre à me servir.

Le hasard t'a conduit vers moi
Pauvre chercheur d'or.
Mais ce monstre que tu as recueilli
Ignore la faim ignore le froid;
Il ne recherche pas ta compagnie,
Pas au cœur, au cœur du monde.

Si je suis sur un piédestal,
Je le gravis seul.
Tes lois ne m'obligent à rien.
Ni fessée ni prière.
Je suis moi-même le piédestal
Par cette marque hideuse qui te fascine.

Tu ne pourras vaincre la douleur,
Sans être généreuse;
Ces miettes d'amour que tu m'offres,
Ne sont que les restes de mes festins.
Ta douleur ici ne vaut rien,
Ce n'est que l'ombre l'ombre de ma blessure.

Pourtant vois comme je te désire,
Moi qui n'ai plus d'envie.
Vois comme partout je te chante,
Moi qui n'ai plus de désirs.
Tu penses m'avoir abandonné,
Mais je frémis encore quand tu soupires.

Ne mets pas ces haillons pour moi,
Je sais que tu es riche;
Ne m'aime pas aussi férocement,
Si tu ne sais plus ce qu'est l'amour.
A toi de jouer allez viens,
Regarde j'ai revêtu ta chair.

@ L. Cohen



samedi 16 mai 2015

Et l'Engagement

L'engagement est plus qu'un statut relationnel, plus qu'un simple titre. Si je dis que je suis engagé envers vous, j'annonce que toujours vous serez ma priorité. Tandis que j’attends de vous votre soumission, je me dois de vous offrir tout ce que j’ai, tout ce que je suis. Dominer n’est pas uniquement pour mon plaisir, c’est une porte vers quelque chose de plus profond, vers beaucoup plus que mes plaisirs charnels. Nous sommes la source de nos engagements, si nous les respectons, ils ne nous décevront pas.

Lorsque je m'engage, vous pouvez, être certaine de votre confiance, être rassurée dans votre lâché prise, et surtout être assurée de votre sécurité par mes pensées, mes paroles et mes actes. Le futur est à nous et sans partage. Tout ce que nous pouvons souhaiter et créer, naitra de notre engagement l’un envers l’autre, de nos désirs et de nos rêves.

Un engagement est un acte permanent, réaffirmant que nous croyons à la fois l’un en l’autre et dans les sentiments que nous partageons. Cette notion vit à travers des réponses sincères et honnêtes en toute situations. Vous devez être constamment attaché à la réalisation de vos engagements.

Lorsque je m'engage, mes pensées, mes rêves, mes mots, mes actes ont pour seul objectif notre relation. Il n'y a qu'une réponse possible, car mon engagement est entier, sincère et réel. Il est une réponse en lui-même. Engagé, je veux vous dire mes sentiments et je m’engage à toujours vous les montrer jusqu’à la fin.

Et, si nous le voulons, nous pouvons nous engager à ne jamais briser notre engagement, et à l’alimenter par des sentiments si forts, que s’y engager et le seul choix évident.

La Confiance


"Vous prenez toujours soin de moi, j’ai confiance en vous et vous me donnez ce dont j’ai besoin."

C’est très émouvant d’entendre cela. Il paraît simple facile et beau de le comprendre, il y a tellement de force et de profondeur dans ces mots. Malgré tout, lors d'un échange de pouvoir vous avez vos propres besoins, envies, et il est aisé de corrompre ce pouvoir, de satisfaire ces propres désirs sans violer le consentement de quiconque. Vous dansez autour de votre proie tel un loup, la laissant perplexe et battue d’avance, même si c’est son désir.

Il y a des gens qui plongent dans le BDSM, accolant le préfixe "maitre" à leur nom et pensent avoir instantanément tous les droits. Ils visionnent des images de femmes avec en surimpressions les mots soumise, salope, putain, etc, et ne se rendent pas compte du contexte ou de l'importance de ces portraits. Ils s'imaginent rencontrer une femme soumise qui va simplement faire ce qu'on lui demande, sans jamais assumer une quelconque responsabilité à son égard, ou chercher à comprendre ses besoins. 

J’ose espérer que ces personnes sont une minorité, mais ils sont bien présents et représente un danger…

Non pas qu'ils soient mauvais (certains le sont malgré tout) ou qu’ils cherchent à nuire. Ils sont dangereux parce qu'ils n’ont pas la moindre idée sur la façon de prendre soin d'une soumise. Car dans le fond, quel est le rôle d'un dominant, pas seulement d’avoir le contrôle et d’amener sa soumise à le servir, mais avant tout de prendre soin d’elle. Sa soumission est sa récompense pour ce qu'il fait pour elle. Que ce soit avec une partenaire occasionnelle ou avec sa soumise, son bien-être, sa sécurité et son état émotionnel sont de son ressort.

Le plus beau compliment qu’une soumise puisse dire à son dominant, n’est pas qu'il est le plus beau, le plus fort, le meilleur qu'elle ait jamais eu, ou qu’il lui a offert un orgasme extraordinaire, mais bien qu'elle lui fait totalement confiance et sait qu’il prendra toujours soin d’elle.


 

Le BDSM favorise beaucoup d’émotions, mais l’unique émotion plus forte que tout ce qu’il créer, est la confiance. On vit des moments très excitants au travers du BDSM, mais rien ne le sera plus que la confiance réciproque.

vendredi 15 mai 2015

Quand à genoux

Vous vous soumettez à mes désirs, vous exprimer votre confiance en moi. Attachée, incapable de vous déplacer, je mets en liberté vos désirs les plus profonds. Laissons les danser et créer un moment d’entente total et de pure sensualité.

Vous me laissez vous bander les yeux, vous n'avez pas besoin de me voir pour me reconnaître. Votre vison de mon être est si claire et précise, que même la vue perdue, chaque détails restent persistants sur votre âme.

Vous offrez votre corps à mes coups, vous criez que nous nous comprenons comme peu en ont la possibilité, que nous répondons à la nécessité de douleur, du donneur au destinataire; une mise en équilibre de nos sombres besoins, intimidants, nous amenant aussi proche que deux êtres peuvent l’être.

Vous m’offrez votre soumission, vous exprimer votre amour comme aucune autre femme le peut. Quelques-unes pourraient se mettre à genoux, et satisfaire mon sadisme, elles pourraient avoir confiance et se donner librement sans le désir de recevoir; mais aucunes d'entre elles ne serait exactement comme vous. Je ne veux pas d'une soumission, je veux votre soumission.

Quand vous vous agenouillez devant moi et devenez mienne, à vrai dire c’est moi qui suis complètement vôtre.

Quand j’énonce cela, je dis que je vous aime et uniquement vous.

mercredi 13 mai 2015

Nuits Fauves

Regarde pas les affiches, fais pas gaffe aux signaux,
mets bien tes mains sur les oreilles quand tu entends rire les narvalos.
Sauvagement,
ceux qui portent leur membre à bout de bras
et qui te disent qu'un cul ça s'attrape ou ça ne l'est pas. 


De quoi t'as peur ?
Alors dis leur que ton machin est contrarié,
que parfois, quand une fille te parle, tu sens tes billes se rétracter.
Depuis que cartonne au box-office la grande idée
selon laquelle la compassion c'est dépassé. 


Dis leur que tu te sens seul
et qu'tu sais plus quoi faire pour trouver un peu de chaleur humaine.
Aller au bois pour que quelqu'un accepte enfin de toucher ton zob,
tripoter la lycéenne, porter des robes,
te trémousser en talons hauts comme un gogo
puis arpenter les ruelles sombres en secouant ta clochette. 


C'est un peu à cause de tout ça, si tous les soirs, c'est la même histoire
Métro, apéro, Lexo, clopes et films pornos à l'ancienne
sur lesquels tu t'entraines rageusement,
même si ça fait longtemps que ça t'amuse plus vraiment. 


Mais il faut pas que tu désespères, perds pas espoir.
Promis juré, qu'on la vivra notre putain d'belle histoire.
Ce sera plus des mensonges,
quelque chose de grand,
qui sauve la vie, qui trompe la mort, qui déglingue enfin l'blizzard. 


Imagine toi, t'es là,
en train de te reprendre un verre au bar,
quand tout à coup... Tu croises un regard
qui te perfore de part en part.
Imagine-toi, t'es là,
ça te tombe dessus sans crier gare,
un truc bandant, un truc dément qui redonne la foi,
un truc comme ça :



- Bonsoir
- Bonsoir
- Quelle chance de se croiser ici.
- Bonsoir
- Bonsoir
- Bonsoir
- Bonsoir
- Je voudrais partager tes nuits. Promis

Tu connaîtras les nuits fauves, je te le promets.
Elle sera tigre en embuscade quand tu viens te glisser sous ses draps.
Tandis que toi tu feras scintiller tes canines lorsqu'elle enlève le bas.


Elle t'offrira des feulements dans sa voix lorsqu'elle reprend son souffle
qui s'échappe dans la cour pour aller faire gauler la lune.
Des coups de bélier invoqués comme un miracle
qui veulent dire "Si tu t'arrêtes, je meurs".


Toutes ces choses qui te la feront raidir,
Rien qu'à te souvenir,
pour le million d'années à venir.
Malheureusement, tout ce qu'on t'offre pour l'instant,
c'est des chattes épilées et des seins en plastique en vidéo, c'est terrifiant.
Tout le monde veut la même chose, même les travelos rêvent du prince charmant.
Et pourtant on passe notre temps à se mettre des coups de cutter dans les paumes.


A trop mentir, à force de dire "Par pitié range les guimauves, écarte les jambes.
Je t'en supplie ne parle pas".
Laisse-moi seulement kiffer mon va-et-vient de taulard
et m'endormir direct moins de 3 minutes plus tard.


A force de faire tout ça on croyait quoi ?
On se meurtrit, on fait l'amour comme on s'essuie.
Quel gaspillage.


Mais il faut pas que tu désespères, perds pas espoir.
Promis juré, qu'on la vivra notre putain d'belle histoire.
Ce sera plus des mensonges,
quelque chose de grand,
qui sauve la vie, qui trompe la mort, qui déglingue enfin l'blizzard. 


Imagine toi, t'es là,
en train de te reprendre un verre au bar,
quand tout à coup... Tu croises un regard
qui te perfore de part en part.
Imagine-toi, t'es là,
ça te tombe dessus sans crier gare,
un truc bandant, un truc dément qui redonne la foi.


Offre-moi dès ce soir
ta peau brune et tes lèvres mauves
Tes seins, tes reins, tes cheveux noirs,
Et qu'on se noie dans les nuits fauves...
En échange de tout ça, Je t'offre ce dont je dispose
Mon corps, mon âme, prends tout, tout de suite,
Et qu'on se noie dans les nuits fauves.
Allez.


Mais tant pis si on nous prend pour des demeurés.
Bien sûr qu'on sait qu'ici c'est pas Hollywood.
Sauf qu'aux dernières nouvelles, le fantasme, c'est encore gratuit.
(Et ouais !)


C'est pour ça qu'on se réfugie dans nos pensées.
Qu'on ferme les yeux très fort jusqu'à voir des couleurs en attendant que ça passe.
Il n'y a que comme ça qu'on peut rêver de caresses au réveil
et de regards qui veulent dire : "T'inquiètes plus, t'inquiètes plus".
De coups de poings dans le cœur,
de quarantième qui rugissent dans nos poumons,
à faire sauter les côtes,
de torrents dans nos veines.
D'une épaule pour pleurer sans honte
et d'une oreille pour tout dire.
Tout dire, toujours quoi qu'il arrive.
Le serment argenté prononcé face aux rayons verts.
Est-ce que tu veux m'épouser ?
Vivre et mourir à mes côtés ? 


On rêve de réapprendre à respirer.
Que la médiocrité qui nous accable aille se faire enfler au Pakistan.
On attend désespérément celui ou celle qui apaisera d'un doigt
nos muscles noués et nos encéphales en sous-régime.
On attend désespérément celui ou celle qui fera battre notre cœur plus grand. 


C'est pour ça qu'il faut pas que tu désespères, perds pas espoir.
Promis juré, qu'on la vivra notre putain d'belle histoire.
Ce sera plus des mensonges,
quelque chose de grand,
qui sauve la vie, qui trompe la mort, qui déglingue enfin l'blizzard. 


Imagine toi, t'es là,
en train de te reprendre un verre au bar,
quand tout à coup... Tu croises un regard
qui te perfore de part en part.
Imagine-toi, t'es là
ça te tombe dessus sans crier gare,
un truc bandant, un truc dément qui redonne la foi,
un truc comme ça :



- Je voudrais qu'on remonte un escalier en courant, que tu me fasses l'amour jusqu'à l'aube pendant deux milles ans. Que le soir au soleil couchant on se fasse des sérénades. Je voudrais partager tes nuits. J'ai tant besoin qu'on se noie dans les nuits fauves.
-Fauve- 


Détruire

Détruire avait-elle écrit

Monter à l’assaut de sa forteresse.
Détruire ses remparts.
Déblayer ses ruines.
Débroussailler, retourner, labourer, cultiver sa terre.
Creuser des fondations indestructibles,
Construire en harmonie avec notre nature.


Élever notre vie en équilibre.

lundi 11 mai 2015

Etincelle

Tu es une étincelle, une merveilleuse étincelle, une très belle étincelle. Une étincelle qui a mis le feu à mon cœur, et pourtant j'ai froid. Froid comme la glace qui tente d’atteindre cette lumière.

A l'instant où je t'ai vu, j'ai su...
Tes yeux en demi-lune, pétillants comme des bulles de champagnes. Tes longs sourcils comme une parenthèse sur la vie. Tes joues rondes comme des pommes à croquer. Tes taches de rousseurs comme une invitation à compter les étoiles. Tes lèvres roses que tu pinces pour sourire; invitation ultime à t'embrasser. Et cette frange comme pour surligner ton malicieux visage. 

Mais surtout ton cœur, si beau, si doux, si fragile, ce cœur que je veux protéger, choyer, guérir, grandir.

Je suis venu te voir...
Tes mots porteurs de tristesse, tes maux barrière infranchissable aujourd'hui. Je devais les entendre, j'avais besoin de les entendre pour mon équilibre. Mes mots, naufragés sur ta mer, mes maux indicibles face au tiens. 


Tu m'as fait une promesse, je sais que tu la tiendras, je tiendrai la mienne pour ton équilibre.




dimanche 10 mai 2015

Je veux (2)

Je ne veux pas seulement

votre cœur.

Je veux votre chair votre peau,

votre sang et vos os, 

votre voix, vos pensées,

vos battements de cœur,

et surtout vos empreintes digitales, 

partout.

-Isobel Thrilling-

vendredi 8 mai 2015

Elle

Pensées d'elle, à elle, pour elle.

Ses contrastes,
Ses mots, ses maux.
La douceur de son visage, son regard, son corps
Son corps que je veux posséder, caresser, maltraiter, pénétrer, protéger, attacher, choyer...
Plonger avec elle, nous abimer.
Ses mots, ses maux.
Relier les siens aux miens, les partager, les amplifier.
Nous immerger, n'être plus qu'un au plus profond de nous même.
Ses contrastes.
Beauté de la femme, amour de la mère, docilité de la soumise.

                                          crédit: Matthieu Chedid

 Une entité à désirer, à aimer

mercredi 6 mai 2015

Une page

Au détour d'une page,
Croiser ses mots, son image.
Découvrir ses maux pas très sages,
Écrire bien plus qu'une page. 

Choisir la plus belle plume,
Sur son dos, livre de fortune,
Graver nos maux sans amertume,
Écrire les mots qui nous consument.

Désirs pas très sages...

lundi 4 mai 2015

Atteindre l'inaccessible étoile...

Rêver un impossible rêve
Porter le chagrin des départs
Brûler d'une possible fièvre
Partir où personne ne part

Aimer jusqu'à la déchirure
Aimer, même trop, même mal,
Tenter, sans force et sans armure,
D'atteindre l'inaccessible étoile

Telle est ma quête,
Suivre l'étoile
Peu m'importent mes chances
Peu m'importe le temps
Ou ma désespérance
Et puis lutter toujours
Sans questions ni repos
Se damner
Pour l'or d'un mot d'amour
Je ne sais si je serai ce héros
Mais mon cœur serait tranquille
Et les villes s'éclabousseraient de bleu
Parce qu'un malheureux

Brûle encore, bien qu'ayant tout brûlé
Brûle encore, même trop, même mal
Pour atteindre à s'en écarteler
Pour atteindre l'inaccessible étoile 


J. Brel La quête 

dimanche 3 mai 2015

Fauve - Blizzard

"Tu nous entends l’Amour ? Tu nous entends ?
Si tu nous entends, il faut que tu reviennes parce qu’on est prêts maintenant, ça y est.
On a déconné c’est vrai mais depuis on a compris.
Et là on a les paumes ouvertes avec notre cœur dedans.
Il faut que tu le prennes et que tu l’emmènes."



samedi 2 mai 2015

Je veux

Je veux ouvrir les portes pour vous, pas seulement celles que je tiens quand nous sortons diner, mais aussi celles que vous gardez fermés au plus profond de vous, que seule ma passion ouvrira.

Je veux vous faire sentir belle et unique, et vous traiter comme telle. Je veux aussi vous traiter comme mon animal de compagnie, ma catin, vous baiser comme si vous m’apparteniez. Je veux vous prendre avec force et brutalité, je veux que vous vous consumiez de mon plaisir, en partance pour mes besoins, endommagée par ma faim. Et même ainsi, je veux toujours m’assurer que vous êtes belle et unique, il ne peut y avoir aucun doute à ce sujet.

Je veux vous inspirer, vous mener, vous tenir, vous consoler et vous réconforter quand cela est nécessaire. Je veux être là pour vous quand vous êtes tristes, que vous avez envie de pleurer et embrasser vos larmes. Parfois je serai si rude avec vous, que j’en serai la raison et je les embrasserai encore et encore.

Je veux être là quand vous vous réveillez, quand vous vous endormez, vous embrasser à chaque fois comme la seule façon de vous faire savoir que c’est un privilège d'être le seul à vos côtés, d’être dépassé par votre beauté. Mais parfois, je tiens à vous réveiller au milieu de la nuit et vous baiser, vous aimer comme un animal qui n'a pas mangé depuis des jours, et que vous êtes la première proie à croiser mon chemin.

Je veux vous aimer, vous blesser, vous embrasser, vous tenir, vous contrôler, mais surtout, je vous veux. Je veux aussi la rebelle tapant des pieds, la mélancolique qui ne sait pas comment aller mieux, l'heureuse avec les yeux qui brillent et le sourire qui scintille, l’indécise qui ne sait pas ce que elle veut. Je vous veux toute entière pas seulement votre corps ou une partie de vous, mais aussi chacune de vos contradictions qui font la personne entière qui a capturé mon cœur.

Je veux et je continuerai à faire ce que je veux.

vendredi 1 mai 2015

Des mots...

Mes mots, mes maux, en équilibre, stables ou instables, en ordre ou en désordre, d'amour et de rage, de passages, pas très sages, bruts et abruptes, en l'air, tombés à terre.

Les mots des autres, des mots qui me touchent.

Et parfois des images, de la musique.

J'ai longtemps hésité à les publier, mais j'ai encore noirci des pages de papier blanc. Alors je me lance.